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Le Maroc se distingue avec brio à l'échelle internationale

  • Photo du rédacteur: SalmaBK
    SalmaBK
  • 14 avr. 2020
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 août 2020

Il aura fallu une crise sanitaire internationale pour que le Maroc puisse faire valoir des qualités jusque-là insoupçonnées. D'autres pays comme les États-Unis, ou encore l'Europe ont fait preuve d'une réactivité beaucoup moins évidente.. Cette vague de solidarité promet-elle un nouveau départ pour le pays après la crise?


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Il aura fallu une crise sanitaire internationale pour que le Maroc puisse faire valoir des qualités organisationnelles, logistiques et décisionnelles jusque-là insoupçonnées. Ou peut-être simplement enfouies, dans l'attente d'une cause en valant la peine.

En l’occurrence, une pandémie meurtrière se propageant à une vitesse impressionnante nécessite de mobiliser des moyens importants, couplés à une bonne dose de réactivité. Le Maroc l'a compris étonnement tôt, contrairement à d'autres pays, qui sont peut-être aujourd'hui en train d'en payer le lourd tribut.


En effet, alors que la Chine s'était déjà coupée du reste du monde, pour des raisons sanitaires cette fois-ci, le Maroc a pris la décision de fermer ses frontières avec les pays voisins les plus touchés, dès l'apparition des premiers cas sur son territoire. Les communiqués officiels sur la fermeture des frontières avec l'Espagne, l'Italie puis la France se sont enchaînés, à quelques jours d'intervalles.


A peine une information assimilée qu'il fallait déjà en digérer une nouvelle. Les citoyens dont les proches étaient à l'étranger ou qui devaient eux-mêmes s'y rendre avaient les premiers l'esprit en ébullition. De même que les touristes qui, du jour au lendemain, se retrouvaient coincés dans un aéroport national, dans l'attente d'un avion qui ne venait pas. "Mon billet sera-t-il remboursé ?" "Je dois absolument être à la préfecture de Paris le 28 Mars, comment vais-je me rendre à mon rendez-vous à présent ?" "Puis-je contourner la restriction en me rendant en Espagne via le Portugal ou l’Allemagne ?"...

Bien vite cependant, ces questions ne firent plus sens car dans les jours, voire les heures qui suivirent ces premières déclarations du gouvernement marocain, le pays entier était en quarantaine.

Depuis, l'ordre 'normal' de la vie est bousculé pour chaque citoyen marocain et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Ces mesures choquèrent certains, en rassurèrent d'autres mais une chose est sûre, elles alertèrent l'ensemble de la population sur la gravité et l'imminence du Covid19. Le gouvernement marocain a donc accompli haut la main sa tâche de protection de la population à l'échelle nationale. Comme des parents l'auraient fait pour des enfants, même les plus récalcitrants, le Maroc a pris les bonnes décisions quand celles-ci s'imposaient.


Suivant cette lancée, les mesures d'urgence laissèrent place au confinement individuel et à l'obligation de suivre des précautions sanitaires pour chaque citoyen du pays. Un couvre-feu a rapidement été instauré. Les institutions publiques, écoles et universités notamment, ont fermé leurs portes mais proposent l'alternative du e-learning. Les marchés et supermarchés continuent cependant à approvisionner le pays de façon régulière et satisfaisante..


Le Maroc se distingue donc avec brio, parmi les rangs de cette classe internationale de lutte contre le Coronavirus. Force est de constater que les Etats Unis affichent un bien piètre classement, si ce n’est le pire. L'Europe, quant à elle, peine à remonter sa moyenne.


Motif de fierté nationale et citoyenne ? Certainement. Le gouvernement a montré l'exemple et les citoyens ont suivi.


Nous sommes donc capables de faire preuve d'efficacité, de droiture et d'un sérieux admirables, au point de forcer le respect de nos voisins européens. Un respect rechignant souvent à se montrer en temps normal, voire teinté de moqueries dans bien des aspects de nos rapports avec ces pays développés.

La véritable question, aujourd'hui, est de savoir si le Maroc va s’engaillardir par cette victoire et appliquer autant de zèle et de civisme dans la gestion de ses affaires socio-économiques après la crise?


Va-t-il œuvrer avec autant de grandeur d’âme à améliorer l'éducation de ses citoyens et leurs droits? A garantir leur accès à un équipement médical performant et ce, en toutes circonstances et non pas juste en situation de crise?

Car force est de constater que le Maroc reste malade dans bien des aspects. Mais si l'on s’attèle à identifier ces points faibles pour les traiter aussi efficacement que l'on traite aujourd’hui la crise du Coronavirus, aucun doute que le pays tombera très vite son étiquette de ‘pays en développement' et qu'il reprendra définitivement du poil de la bête.


Un joli rêve. Une quarantaine pour rêver, une quarantaine pour se remettre en question. Seul l'après, cependant, nous le dira.


Bensouda Korachi Salma

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